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  • IZBERG & e-liz : un partenariat dédié aux enjeux du B2B

    IZBERG & e-liz : un partenariat dédié aux enjeux du B2B

    Durant ces 5 dernières années, les achats B2B réalisés en ligne ont connu une croissance de 94% (source: JDN).

    Face à ce constat, IZBERG et Franfinance ont choisi d’unir leurs expertises afin de répondre aux nouveaux enjeux du secteur. C’est ainsi qu’est née le partenariat entre IZBERG et E-Liz, la solution de e-financement (BtoB) par Franfinance. L’objectif de ce partenariat est double : encourager et stimuler la croissance de l’e-commerce B2B tout en améliorant l’expérience des acheteurs.

    Le modèle marketplace permet de répondre à un large éventail d’enjeux métiers : 

    • éviter la désintermédiation en restant au centre de votre écosystème et en faisant grandir votre proposition de valeur.
    • proposer une nouvelle offre de services en venant enrichir l’offre actuelle, en apportant une offre complémentaire à l’existant tout en augmentant le chiffre d’affaires.
    • étendre un catalogue grâce à des vendeurs tiers sans avoir besoin de supporter les coûts d’achat, de stockage et d’expédition.  

    Au-delà de ces enjeux, le B2B fait également face à de nombreux défis notamment sur des besoins en trésorerie : l’achat de matériel que ce soit pour le secteur de la santé, de l’industrie, ou du manufacturing sont très souvent de réels investissements pour les entreprises. 

    « Avec Izberg, nous accompagnons nos clients à devenir de futurs opérateurs de Marketplace et avons à cœur de leur fournir le meilleur de la technologie afin de répondre à leurs enjeux métiers. Fort d’une expérience avérée dans le B2B, nous sommes conscients que la fluidification des échanges passera également par notre capacité à offrir une brique de financements robuste et provenant d’un acteur reconnu, permettant de favoriser la contractualisation en ligne pour des entreprises soucieuses de leurs besoins en trésorerie » précise Thierry YADAN, VP Sales & Marketing chez IZBERG.

    Le financement demeure un moyen d’acquisition d’équipements incontournable dans le B2B puisqu’il représentait l’an dernier une production de 37 milliards d’€, en hausse de 11% (source : ASF).

    C’est dans ce contexte que Franfinance, acteur majeur du leasing en France a développé e-liz, une solution qui rend le financement accessible, simple, et rapide. 

    « Avec e-liz, nous continuons à accompagner nos partenaires dans le financement de leurs ventes à travers le crédit, le crédit-bail et la location désormais 100% en ligne » affirme Jean-Laurent SPORRER, Directeur Commercial de Franfinance.

    Appliquée au e-commerce, cette solution reste parfaitement adaptée à l’univers des professionnels, à leurs traitements comptables et aux marchés dans lesquels ils évoluent. 

    Intégré directement au panier du site marchand, le financement e-liz permet en toute autonomie de :

    • choisir le financement de sa commande en fonction de ses besoins et son budget entre 12 à 60 mensualités
    • valider sa demande de financement uniquement avec un numéro SIREN
    • obtenir une réponse en moins de 2 minutes puis recevoir et compléter son contrat de financement électronique

    Ce parcours révolutionne le financement puisqu’il simplifie les démarches pour répondre aux exigences de rapidité et de fluidité de l’e-commerce.

    Les avantages pour les sites marchands sont nombreux : proposer une gamme de produits d’une valeur plus élevée, offrir un parcours digital ininterrompu, externaliser totalement la gestion du financement pour plus de sérénité… « Avec e-liz, nous constatons des paniers moyens jusqu’à 5 fois plus élevés. » indique Jean-Laurent SPORRER.

    En un mot, le partenariat E-Liz de Franfinance et IZBERG tient en un objectif commun : fournir aux  acteurs B2B les clés nécessaires au développement des leurs ventes en ligne.

  • Le modèle marketplace disrupte le B2B…et c’est une bonne nouvelle !

    Le modèle marketplace disrupte le B2B…et c’est une bonne nouvelle !

    Le basculement a eu lieu cette année : le volume des échanges en ligne dans le BtoB a dépassé celui du B2C (Gartner). Et ce mouvement est appelé à s’amplifier grâce aux marketplaces, qui représentent le meilleur levier de ventes entre professionnels : 70% des nouvelles marketplaces dans les prochaines années devraient être axées sur les échanges B2B !

    Le commerce digital B2B représente 7 milliards de dollars de revenus en 2022 (Frost & Sullivan). Si cette pluie de dollars ne vous parle pas, cela équivaut à +20% (19,6% exactement) et correspond à la hausse des ventes B2B en ligne sur le premier trimestre 2022 en France. Le B2C, de son côté, marque un temps d’arrêt avec un recul de -15% (source Fevad).

    Le modèle de la marketplace offre de nouvelles opportunités aux entreprises. Cette « révolution » se fait plutôt en douceur : les professionnels se saisissent progressivement de la solution. Ils ne sont pas habitués à travailler de cette manière, quand bien même ils réalisent déjà une bonne partie de leurs achats personnels sur les marketplaces. Le processus de validation, en interne, demande également un peu de temps pour un changement de cette envergure.

    Bouleverser ses habitudes

    Se lancer sur une marketplace, c’est choisir une nouvelle manière de gérer son marché et cela demande d’adapter son fonctionnement interne. Vous serez ainsi très probablement amené à revoir la gestion de vos stocks et catalogues, dans l’objectif – vertueux – de les automatiser.

    Alstom par exemple, a fait confiance à IZBERG pour lancer StationOne, la première marketplace dédiée aux opérateurs du secteur ferroviaire. Roues, roulements, moteurs, suspensions, câbles, vis, caméras, équipements de protection individuelle… StationOne propose tout le matériel nécessaire à la maintenance, mais aussi des services d’installation, de réparation, de révision et même de formation. Le site fluidifie la chaîne d’approvisionnement en traitant directement avec un large panel de fournisseurs et en facilitant l’identification des pièces, le processus de commande et l’organisation des livraisons.

    Autre cas d’usage, chez Total cette fois-ci : Click & Buy est une marketplace interne, qui facilite la facturation, en particulier pour les petits montants (les achats de classe C). Principaux bénéfices pour le groupe : une réduction des délais de traitement et un gain de temps pour ses collaborateurs.

    Des pièces détachées, des factures… mais l’on peut aussi « échanger » des évènements en ligne, comme le fait GRDF avec une marketplace de service baptisée « Dej’Tour’ ». Le site invite l’ensemble des collaborateurs du groupe à s’inscrire aux déjeuners et discussions internes, tout au long de l’année.

    Valoriser son offre de services

    Construire une marketplace B2B, c’est aussi l’occasion de prendre en compte les spécificités du marché et de montrer que vous y répondez avec un réel sens du service. Vos clients professionnels ont des besoins qui n’existent pas dans le B2C : gestion des devis et des modes de paiements à terme (crédit, LOA, LLD, assurance crédit…), mais aussi facturation automatique ou gestion des livraisons en lots. Une marketplace vous permet d’y répondre, en proposant également toute une série de fonctionnalités additionnelles : d’une solution de paiement différé jusqu’à l’utilisation d’un IBAN virtuel pour limiter le risque d’erreur dans la saisie.

    Le modèle facilite aussi la gestion des accès et des droits (validation du donneur d’ordre par exemple) car dans le B2B, celui qui achète n’est pas forcément celui qui paye ! Enfin, votre site accompagne votre expansion à l’international, en automatisant le choix de la langue et le respect de la réglementation locale.

    Élargir la cible

    Qui refuserait de renouveler sa clientèle en ouvrant des marchés jusque-là réservés à un périmètre restreint ?

    La marketplace Organix de Suez, lancée par IZBERG en 2017, met en relation des vendeurs de déchets organiques (fruits, huile, sucres, lactose…) avec des méthaniseurs, dans le but de transformer ces déchets en énergie.

    C’est un partenariat gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes du projet. On réduit les gaspillages, on protège l’environnement, on crée un nouveau business et on ouvre le marché à tous, en s’affranchissant d’une problématique « ultra locale », qui fonctionnait jusqu’alors uniquement grâce au bouche-à-oreille. La marketplace Organix compte déjà 200 vendeurs et 140 acheteurs, pour plus de 300 tonnes de déchets vendus en ligne. 

    Une marketplace permet de développer un nouveau business model, et également de : 

    • lancer une offre complémentaire, comme on le voit de plus en plus dans la santé. De grands organismes financiers s’orientent dans la création de marketplace visant à proposer la location ou l’achat de matériel médical entre professionnels, et sur le parcours d’achat y intégrer leurs briques de financements que ce soit pour de la location longue durée ou encore la location avec option d’achats.
    • ancrer son entreprise dans l’économie circulaire grâce au reconditionnement et à la seconde main. Les exemples sont nombreux : chez Backacia, Cycle Up, Waste, ou encore chez BeeWee qui s’engage à donner une seconde vie aux pièces détachées industrielles.

    Un projet de marketplace est un projet business avant d’être un projet technologique. C’est pourquoi IZBERG accompagne ses clients dans la phase amont d’analyse stratégique : ce cadrage est indispensable pour définir et prioriser correctement les fonctionnalités à intégrer sur le storefront de votre plateforme.

  • Marketplaces alimentaires : la clé d’une consommation plus responsable

    Marketplaces alimentaires : la clé d’une consommation plus responsable

    A l’époque où Internet est entré dans nos vies (souvenez-vous… c’était au détour des années 2000), la nourriture était certainement « le » produit qu’on imaginait le moins acheter un jour en ligne.

    Trop fraîche, trop complexe à emballer et à acheminer, trop compliquée à choisir sans voir, sentir ou toucher : trop « charnelle » tout simplement (la nourriture est sans doute ce que nous achetons de plus physique). Les obstacles semblaient nombreux. Et puis, il n’y avait pas vraiment d’irritant à gommer : nous avions déjà tous à portée de main un supermarché et/ou des commerces de bouche.

    Trente ans plus tard, la donne a complètement changé. Les attentes des consommateurs se sont diversifiées et affinées. Il ne s’agit plus seulement de manger, mais de bien manger, de protéger la planète, de consommer local, d’acheter éthique, de respecter les saisons, de soutenir le bio…

    La grande distribution et l’agroalimentaire ont investi progressivement le modèle Marketplace, en créant leurs marketplaces alimentaires, particulièrement opportun lorsqu’il s’agit d’encourager une consommation plus responsable. Et de nombreux Pure Players continuent aujourd’hui de se positionner sur des demandes en pleine explosion : acheter en vrac, limiter les déchets…

    1. Markteplaces alimentaires : une montée en flèche

    La Fevad l’a annoncé ce jeudi 19 mai par la voix de Marc Lolivier, son délégué général : faire ses courses en ligne entre dans la norme. « Avec la crise sanitaire, de nombreux consommateurs français ont découvert l’e-commerce alimentaire en 2020 et lui sont restés fidèles en 2021. La progression des ventes de produits de grande consommation a été spectaculaire avec une croissance de 58% en trois ans. Après l’essor du drive, la livraison à domicile tend à s’imposer ».

    Dans l’histoire d’un marché, il y a toujours des étapes qui font figure de symboles. L’histoire de l’alimentaire en ligne passe sans doute par le rachat de Whole Foods par Amazon en 2017, qui a « officialisé » le boom de l’e-commerce dans un secteur jusque-là très peu digitalisé.

    Deux ans plus tôt, en France, Auchan était le premier à ouvrir une marketplace. Une démarche très innovante en 2015, qui misait sur deux catégories pour commencer : jardin et alimentaire, avant d’élargir progressivement l’offre.

    Carrefour a ensuite proposé son modèle de marketplaces alimentaires élargie, qui valorise des offres locales non disponibles au niveau national.

    Des marketplaces alimentaires spécialisées ont vu le jour, comme Les Grappes (achat de vin directement au vigneron) ou côté BtoB, les Grands Moulins de Paris (farine pour l’Île-de-France).

    En BtoB toujours, Métro, premier fournisseur de la restauration indépendante, a ouvert lui aussi sa marketplace en 2019. La marque annonce aujourd’hui plus de 250 marchands et fournisseurs, pour plus de 160 000 produits alimentaires disponibles en ligne – et a lancé un programme «Mon restaurant passe au durable» pour accompagner les restaurateurs dans leur transition écologique.

    2. Le virage : consommer autrement avec les marketplaces alimentaires

    Acheter bio. Acheter local. Acheter éthique. Les exigences des consommateurs se sont nettement précisées, mais elles convergent souvent vers le même objectif : acheter mieux.

    Bien sûr d’autres tendances émergent en parallèle, nettement moins vertueuses, voire contradictoires : comme le Quick Commerce (la livraison de courses en moins de 15 minutes : Getir, Flink, etc.) et le boom des agrégateurs (Deliveroo, Uber Eats), que l’on accuse d’être créateurs d’emplois précaires, mal rémunérés, voire dangereux.

    On peut espérer cependant que le choix des acheteurs penchera finalement vers la responsabilité.

    Du point de vue des distributeurs, le maître-mot reste l’adaptabilité. Être capable de réagir vite à ces mouvements de fond et de proposer une offre adaptée.

    Le modèle de marketplaces alimentaires permet à tout un chacun d’agréger une offre et une demande, de jeter des passerelles entre deux communautés : celle des producteurs bio par exemple et celle des consommateurs convaincus par ce label.

    C’est ainsi que Kazidomi, GreenWeez ou encore La Fourche ont vu le jour.

    Même élan dans le monde BtoB, avec des initiatives comme celle de L’Aventure Bio, un grossiste spécialisé.


    D’autres acteurs jouent la carte locale, comme « La Ruche qui dit oui », une entreprise née en 2011 (si vous cherchez des précurseurs, ceux-là ne sont pas mal placés !) et qui compte désormais plus de 700 Ruches en France, chacun d’entre elles servant de point de distribution à des producteurs situés dans un rayon de 60 km.

    Dans la même veine, « Pour de bon » compte 500 producteurs et artisans parmi ses marchands et propose aux internautes de faire leurs courses « comme au marché », mais en ligne.

    3. L’avenir : réduire nos déchets, minimiser le gaspillage

    C’est un enjeu de développement durable important, appuyé par la réglementation et notamment la loi AGEC (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) : il est urgent de réduire nos déchets et – ce qui va de pair – de cesser de détruire des invendus encore parfaitement comestibles.

    Les secteurs de la distribution alimentaire et de la restauration collective (supermarchés, cantines…) doivent d’ici 2025 réduire le gaspillage alimentaire de 50% par rapport au niveau de 2015. Même chose, d’ici 2030, pour les producteurs et transformateurs de denrées alimentaires ainsi que la restauration commerciale.

    Pour les distributeurs, le recours aux marketplaces d’économie circulaire représente une solution rapide et efficace à la problématique d’écoulement des stocks.

    WeBulk, « la première place de marché vrac et zéro déchet entre professionnels », fondée en 2020, affiche des ambitions élevées. Avec un credo séduisant : le commerce 3 x 0. « Zéro emballage jetable, zéro km inutile, zéro gaspillage alimentaire ».

    Un positionnement malin et complètement dans l’air du temps. D’autres succès récents comme ceux de Too Good to Go, HorsNormes ou Phénix, indiquent clairement la voie à suivre. Et avec des marketplaces comme CStick (vente de produits à DLC courte) ou Organix (restes de sandwiches, viande animale…), le BtoB n’est certes pas… en reste !

    En terminant sur ce jeu de mot, nous vous invitons à garder un œil attentif sur ce mariage entre alimentaire et digital, improbable il y a seulement quelques années et qui s’impose aujourd’hui comme une évidence.