Auteur/autrice : jensensiu

  • Marketplaces : plaidoyer pour la transparence

    Marketplaces : plaidoyer pour la transparence

    L’e-commerce tout entier est en train de migrer vers les solutions de marketplace. A ce jour, si l’on regarde le classement des sites de vente en ligne en France, on s’aperçoit qu’il est presque entièrement composé de marketplaces. Fin 2019, la Fevad qui établit son top 10 en fonction du nombre de visiteurs uniques mensuels citait ainsi Amazon, Cdiscount, Booking, Fnac, Veepee, Vinted… Cette bascule s’explique par la qualité de l’expérience client. La nature même de la marketplace – une plateforme de mise en relation – se prête aux nouvelles attentes des acheteurs : simplicité d’accès aux produits, options de livraison, d’assurance…L’honnêteté est de mise : il faut dire aux e-commerçants qu’il n’existe pas de solution qui corresponde à tous les cas d’usage. Il n’y a pas de marketplace sur étagère qui soit adaptée à leur cas particulier. Toutes montrent assez rapidement leurs limites : un cadre duquel on ne peut sortir.

    Nous pensons qu’il n’y a aucune raison pour qu’une marketplace reste une boite noire. Notre vision chez IZBERG, est que nous prenons le parti inverse et adoptons l’approche best of breed. En ouvrant nos données et notre connaissance, nous favorisons l’aspect communautaire. L’objectif : fédérer un écosystème d’intégrateurs ou de partenaires s’appuyant sur notre boîte à outils. Cela permet ainsi aux opérateurs de construire eux-mêmes leur outil, en exploitant toutes les briques logicielles possibles pour arriver à une solution sur-mesure.

    Notre plateforme de gestion de projet transactionnels est agnostique : les client d’IZBERG construisent des applications qui vont du site de retail à la plateforme de gestion des déchets organiques en passant par du e-procurement ou de la location de cours de ski. Tous les professionnels sont désormais concernés, en BtoC, comme en BtoB. Nos clients ont des besoins foncièrement différents : à partir de notre socle, ils peuvent ajouter autant de composantes que nécessaire. Nous avons ainsi conçu une « boîte à outils », non restrictive, qui compte plus de 500 API (création de panier, traitement de la commande, récupération du catalogue etc.)
    En phase d’avant-vente nos prospects ont eux aussi des besoins différents et donc une nécessité de fonctionnalités propres à leur cas d’usage : la solution se plugge-t-elle sur les ERP ? La facturation BtoB est-elle gérée dans tel pays ? etc. Un modèle standard ne pourra cocher toutes les cases, c’est pourquoi les équipes IZBERG misent sur la souplesse. IZBERG permet de faire tout ce que l’on veut en mettant à disposition de ses utilisateurs, un produit extensible et des équipes engagées pour y parvenir.

    Notre vision, nous ne l’avons pas adopté immédiatement. IZBERG va bientôt fêter ses 8 ans et nous prenons soin de nous remettre en cause continuellement. C’est en écoutant nos clients que nous avons pris la mesure à la fois de ce qui les unissait et de ce qui les distinguait. Sondages, enquêtes, démonstration, test de nouvelles fonctionnalités… Toutes les occasions, toutes les rencontres viennent alimenter notre réflexion. Nous expliquons à nos clients qu’à partir de notre socle API First, ils pourront développer leur solution complète et personnalisée. Nous leur fournissons une base et nous les accompagnons pour la modeler et étendre la solution à leur façon.

    Dans cette optique, nous avons une vision et des valeurs produit fortes qui se retrouvent dans notre solution : modularité, ouverture, extensibilité et nous nous efforçons d’être “developer friendly”c’est-à-dire que nous travaillons main dans la main avec les Doers, c’est à dire les faiseurs, notamment les développeurs de notre écosystème de clients et de partenaires. Nous leur fournissons beaucoup de documentation, d’outils, et un accompagnement de qualité pour leur implémentation. Enfin, toute la donnée générée dans la marketplace est accessible au client. Rendez-vous ici pour en savoir davantage sur notre vision de la transparence.

    Benoît Guyot – Product Owner de la solution IZBERG

  • Marketplace, nouvelle étape du commerce en ligne

    Marketplace, nouvelle étape du commerce en ligne

    Les marketplaces sont la nouvelle étape du commerce en ligne, mais qu’est-ce qu’une Marketplace ?

    Une Marketplace est une place de marché, comme son nom l’indique, où plusieurs marchands ont la possibilité de venir vendre leurs produits. L’intérêt est tout de suite visible : profiter d’un lieu sur lequel vont pouvoir se rencontrer des vendeurs et des acheteurs. Elle prend de nombreuses formes : place centrale du village, marché couvert ou marché de rue, galerie marchande, centre commercial…

    Ce que nous appelons plus communément une Marketplace aujourd’hui est plutôt une « online Marketplace ». Ainsi, le concept est de retrouver cette place de marché sur internet, en proposant les avantages du commerce physique et bien d’autres avantages liés aux possibilités du commerce en ligne.

    Si l’existence du modèle de la Marketplace physique est multiséculaire (pour le moins), la « online marketplace » fête tout suite sa première génération avec une apparition communément reconnue dans le milieu des années 90 (déjà …).

  • Le modèle marketplace, accélérateur de la compétitivité des petits commerces

    Le modèle marketplace, accélérateur de la compétitivité des petits commerces

    Le modèle marketplace, accélérateur de la compétitivité des petits commerces

    Une chronique à retrouver sur le JDN


    En France, la chute de la consommation pendant le premier confinement a correspondu à une perte annualisée de 6,3 % de chiffre d’affaires global par rapport à 2019 . La nécessité de digitaliser tout ou partie de leur activité est apparue comme une question de survie pour les 200 000 commerçants obligés de fermer une nouvelle fois leurs portes au mois de novembre.
    Quand ce ne sont pas directement les municipalités qui ont porté ces initiatives, la plupart des géants des marketplaces ont tendu la main aux petits commerçants en proposant des remises et autres dispositifs : abonnement gratuit sur certaines catégories de produits, hébergement ou cotisations offerts, formations en ligne, accompagnement personnalisé… Les solutions se sont multipliées et ont permis à de nombreuses petites enseignes de mettre un pied dans le e-commerce.

    Non, la marketplace n’est pas réservée aux gros faiseurs !

    De nombreuses entreprises de toute taille sont aujourd’hui exposées à un risque de liquidité et de solvabilité. Si la marketplace s’est imposée comme un outil pour permettre aux commerçants de tenir le choc lié à la crise, c’est loin d’être fini : 75 % des achats indirects online seront réalisés sur des marketplaces d’ici à 2022 . À ceux qui imaginaient encore que ce modèle était réservé aux gros faiseurs, la crise de la Covid-19 est venue prouver le contraire.
    Elle les a protégés et leur permet même de générer de la croissance. La marketplace s’inscrit désormais dans une logique plus globale (et digitale) de développement de l’activité : 38 % des entreprises du commerce et de services estiment que le digital garantit – voire sauvegarde – leur activité et parmi celles qui ont annoncé de la croissance sur l’année 2020, 7 sur 10 soulignent la contribution du digital à ce bon résultat.  

    Un mariage de raison

    En période de crise, les clients ont besoin de solutions d’achat et surtout, d’un niveau de services qui les rassure. En effet, même s’ils ont envie de soutenir les petits commerçants, ils sont habitués au « sans faute » des grandes plateformes et attendent une expérience similaire : expédition, facturation et SAV irréprochables.  
    Les commerçants eux, doivent parer rapidement les fermetures à répétition des commerces non alimentaires et l’agenda impossible à contrôler. Ils cherchent de nouveaux relais de croissance et sont prêts à modifier leur logistique en fonction – notons qu’ils étaient 21 % à estimer risquer une fermeture définitive au début du second confinement. Aussi, que ce soit côté clients ou commerçants, la marketplace est aujourd’hui plus que jamais une solution agile pour répondre aux nouveaux besoins.  
    En plus d’être  un apporteur d’affaires, la marketplace coche trois cases :

    • Un investissement initial faible, voire nul : le site n’est pas à construire par le vendeur !
    • Aucun effort marketing à fournir non plus – c’est la marketplace qui crée le trafic et qui construit la relation de confiance.
    • La possibilité d’élargir sa clientèle en touchant de nouveaux clients  – confinement ou pas – ne serait-ce que pour une raison de distance kilométrique… Mais aussi parce que l’analyse de la data est au cœur du fonctionnement d’une solution marketplace.

    Une solution d’avenir

    En ces temps incertains, la marketplace ne demande qu’un investissement en temps – pas en euros. Enfin, il est important de rappeler que la marketplace n’est pas une solution “spécial Covid”. Elle n’a rien d’un pansement mais elle incarne au contraire l’avenir du commerce de détail. Un territoire qu’il serait dommage de ne pas cultiver.